Un parcours de 20 km avec un dénivelé positif de 1100m empruntant les sentiers surplombant le lac du Bourget, et partant de Brison Saint Innocent.
Nadège Cavagna 3ème féminine en 2h10 et 1ère V1
Sylvie Négro 4ème féminine en 2h14 et 1ère V2
Cécile Flamand 3ème Sénior en 2h37
Sylvie Girerd en 3h02
Sur le parcours du 7.5kms notre seul représentant masculin Antonin Bredy 13ème au scrach en 28'48
Article Nadège C.
Mathieu Lingot au départ de ce trail lyonnais de 14kms avec 400 D+
"Course très sympa au milieu des vignes et cerisiers dans le Sud Beaujolais.
Je fais 6 / 130
Article Mathieu L.
Stéphane et Romain au Maratrail des Ecrins
Samedi 21 Juin c'était la fête de la musique mais aussi le Maratrail des Ecrins.
Bien que ce soit le premier jour de l'été, la nuit a été fraîche et le matin on a un peu de mal à se réchauffer. Toutefois, le grand ciel bleu au dessus de notre tête nous laisse présager que la suite de la journée sera chaude...
Vallouise, 8h00 du matin c'est parti pour 40 km et 2400m de dénivelé. La petite balade commence tout de suite par un petit coup de cul de 250m pour se poursuivre tranquillement par un superbe single à flanc en sous-bois jusqu'au Vignaux. Les 15 premiers kilomètres avec seulement 750 m de D+ permettent de se mettre en jambe avant d'attaquer les choses sérieuses...
La montée au col de Vallouise à 2600m, point culminant du trail, se fait en 3 temps, 3 montées très raides entrecoupées de portions de « plat ». Les 1200 de D+ sont tout de même avalés en 11km... Au sommet la vue est imprenable sur le Pelvoux mais les mollets et les cuisses sont durs !
Même s'il ne reste que de la descente, l'énergie laissée dans la montée rend la fin de course un peu difficile et il nous tarde d'arriver.
Stéphane termine 18ème en 5h11 et moi 10éme en 4h51
C'est une course magnifique que je conseille à tous. L'ensemble de la course se déroule sur des petits sentiers en sous-bois ou dans les alpages. Les points de vue sur tout le tracé sont splendides. Cette course présente aussi l'avantage d'être assez « intimiste » avec seulement 200 participants pour le Maratrail.
Article Romain P.
Un petit résumé de ma (Seb Coulomb) roc des alpes où nous devions être trois au départ et au final nous nous sommes retrouvés deux avec mon compère Fred Fung ; un qui a trouvé une excuse "pas vrai Mirch" et quelle excuse une opération quel "saligot" !!
Départ tout va bien jusqu'au 13ème km ou en pleine descente un "con" pour éviter un trou me serre de trop prêt et touche mon guidon ; final parti à terre à 40.4 km/h ça fait mal !!
Une fois à terre, deux spectatrices viennent à mon secours pour m'aider à me relever ainsi que le coureur qui m'a fait chuter et qui me demande au moins 10 fois pardon et qui reconnait que c'est lui qui a fait un écart .
Dans mon malheur j'ai de la chance, un poste de secours installé environ 20ème plus haut dans un restaurant d'alpage avec deux pompiers et une assistance vélo .
D'ailleurs je salus le restaurateur qui m'a proposé de boire ce que je voulais ou de déjeuner ou même de prendre ce que je voulais à la carte qui me l'offrait de bon cœur.
Le bilan le vélo ok, rien de cassé et pour moi genoux et cuisses en sang, coude 6 points de sutures à vif que du bonheur !! grosse douleur au bras et à l'épaule.
Je veux repartir mais les deux pompiers refusent sans un avis médical plus poussé sur l'état de conscience ; ils joignent par radio le médecin au pc course qui me pose plein de questions simples et plus complexes et dit aux pompiers que je peux repartir et c'est ce que je fais de suite.
Tout le monde m'encourage et je repars ; bilan environ 1h de perdu, course plus que difficile surtout dans les descentes super techniques.
La family m'encourage quand je repasse à la Clusaz à mi course mais elle a eu peur quand elle m'a vu arriver avec pas mal de bandages.
Je m'arrête pour les rassurer, leur expliquer ma gamelle dont je ne suis pour rien et je repars pour finir cette sacré Roc Apes dont je me souviendrais longtemps .
Les supers paysages dans les Aravis et les encouragements des bénévoles et spectateurs qui m'ont porté toute la course depuis la gamelle, les bandages impressionnants y sont pour beaucoup.
Bilan FINISHEUR en 6h32; 6 points de suture au coude, une épaule en vrac et une élongation au tendon du biceps, plus des petites douleurs aux genoux et sur les hauts des cuisses où il manque un peu de vernis.
Que du bonheur quoi; plus de vélo et course à pied pour un petit moment !
Vivement la Roc Azur en octobre sans gamelle si possible svp tant pit pour les encouragements.
Gwen MASSON SCHAEFFER au départ de ce 42kms le Tour des Coulmes
il remporte l'édition de cette année en 3h41
Elyse Derancourt :
J’étais partie pour aller au trail du gypaète Samedi avec Emilie et Philippe pour me remettre en piste en ce début de saison bien pauvre sportivement. Mais vendredi soir à 17h30, le copain qui devait faire le raid avec Fred annonce qu’il est blessé et donc qu’il ne peut pas courir… Fred était déjà dans le train pour y aller. Alors je me prépare en 30 min et file rejoindre Fred pour remplacer Flo.
Ce raid c’est 2 jours, environ 120 km et 5000m de D+. On y va sans ambition, pour se remettre en course, surtout pas de pression (c’était la condition) !
Premier jour : un peu moins de 3000m de D+, 70km. On prend à chaque section un peu de temps sur les 2èmes mixtes (Odlo Saisies), que ce soit en trail ou VTT. Avec la chaleur la 2ème partie de journée ressemble plus à une traversée du désert qu’autre chose. Le dernier trail de la journée (envion700m de D+, en plein soleil sur une longue piste caillouteuse)a fait souffrir tout le monde, mais nous a permis de faire le trou avec les 2èmes mixtes. On termine le premier jour 1er mixte avec 40min d’avance sur Odlo Mixte, et 4èmes scratch. Plutôt très bonne surprise, sauf que du coup ça nous met un peu de pression pour défendre notre place le lendemain J Une journée très exigeante physiquement (le chaud a dû y faire) qui se termine au lac de la Beuze avec une épreuve bonus de paddle, et baignade qui fait du bien!
Deuxième jour : environ 2000m de D+ et 50km, plus light. Heureusement la récupération a été bonne par rapport à d’habitude (ça doit être la baignade en fin de journée dans le lac), les sensations sont même meilleures que la veille (allez savoir…). Tout ce qu’on a à faire aujourd’hui c’est de ne pas se planter à la CO (course d’orientation) puisque sur les portions VTT et Trail ils nous remonteront pas 40 min, on reste un peu plus rapides qu’Odlo.
Ah cette CO….. ! On a géré nos balises, on avait le temps, il n’y avait plus qu’à rentrer au point de contrôle de fin de CO: il nous reste 2 min pour rentrer au point de contrôle pour 150 m à parcourir (5min de pénalité pour chaque min de retard)…. « on gère, on ne craint plus rien, on va gagner ! C’est par là ! ». Et bien… on a réussit à se planter pour rentrer au point de contrôle, perdus, donc arrivés avec 10 min de retard ce qui nous a valu une pénalité de 50 min (sans compter les 10 min de perdus en se perdant). Voilà comment perdre sa première place en une fraction de seconde, même avec une avance confortable : mauvais sentier pris au moment où il ne faut absolument pas arriver en retard au point de contrôle sous peine de grosse pénalité!
On termine donc 2èmes mixtes derrière Odlo avec 20 min de retard sur eux. 5èmes au scratch. Un super raid (physique, presque pas assez technique) sur lequel on s’est vraiment régalés, sans pression, avec du beau temps (presque trop d’ailleurs). Presque pas frustrés de notre erreur tellement tout le reste s’est bien passé ! Ca fait du bien en tout cas !!
http://www.aventure-chablaisienne.com/index.php/resultats-ac
Article Elyse D.
De nombreux Patalers au départ :
Bruno F. fait 2ème après une très belle course, belle bagarre, et un sprint à 3 pour le podium
Jean baptiste G. en 1h03, Seb Masboud, Lulu , J-Pierre M., Daniel J. en 1h21, Cécile Flamand en 1h20, Patrice Teyssier, Martine Berchotteau, Philippe Barbe, Valérie Bour 1h36 , Bernadette Muller ont couru également.
Article Bruno F.
A noter que quatre EACiens se sont alignés sur cette course un peu particulière : Valérie B, Isabelle J, Gilbert et Bertrand. Pour cette fine équipe, l’objectif de ce week-end passé sur les terres aveyronnaises était plus gastronomique que sportif !‼
Entre un magret, un fitou et le plaisir de pouvoir courir sur le viaduc, la moyenne n’a pas été élevé : entre 2h30 et 2h37 pour parcourir les 23.4 km et 400 m de d+.
Vraiment une course atypique.
Article Bertrand P.
En ce dimanche de la fête de mère, Karine P a réalisé son second marathon. Et quelle aventure ‼ Prendre le départ du marathon d’Ottawa en famille. Elle termine les 42.195 km en 4h40’ et améliore son temps.
Bravo à toi.
Article Bertrand P.
toutes les photos et résultats :
http://www.trail-running-savoie.fr/photos-de-larbarine-01-06-14/ (site + photos de François Vanlaton)
Très beau trail aux portes de la Maurienne avec un départ et une arrivée au plan d'eau d'Hurtières ; une montée jusqu'au col du Grand Crucheron offrant un panorama magnifique
3 personnes du groupe HS au départ :
- sur le 20 kms : Pierre Brunet 6ème scrach en 2h22 et Pascale Bogey 3h18
- Nadège Cavagna sur le 30kms avec 2000m de dénivelé positif et autant en négatif ; 1ère féminine en 3h53
Article Nadège C.
41 km - Déniv 1600+
Départ à Saint-Martin-d'Ardèche en direction des gorges ; course dans les bois et la garrigue avec des passages tantôt « roulants » - un bout de GR4, un sentier monotrace
Gwen MASSON-SCHAEFFER remporte cette édition en 4h15
Video, trail des gorges de l'Ardèche, 41km, 1900+, du 25 Mai 2014
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=0-2MKtYQlAY
Article Nadège C.
86km, 5300D+ de quoi passer un bon moment dans un cadre fort sympathique, autour du Lac d'Annecy.
La première partie (départ 3h du matin) fut plutôt fraiche avec une mer de nuages recouvrant le lac. L'alternance des descentes plutôt techniques et rapides et des montées boueuses permet toutefois de bien se réchauffer! Apparition du soleil à mi parcours à partir de Doussard et très belle après-midi ensoleillée par la suite.
Belle course, bonne organisation, plutôt fluide malgré le nombre de coureurs (5400!) engagés sur les différents formats, bonnes sensations et 15h17 de course pour Gilles Roux
Article Gilles R.
Samedi 25 Mai 2014
Cette course, organisée par l'organisation du rallye des gazelles, est exclusivement réservée aux femmes et se fait par binôme.
C'est la 1ère édition de ce lol and run, où l'objectif est de courir dans la garrigue ou dans des villages provençaux, à la recherche des 25 balises et faire les 10 défis... et tout ça, déguisées....
Nous avons chanté, dansé, mangé des grillons, nous nous sommes maquillées dans le noir, avons attrapé des cupidons, trouvé une chaussette orpheline parmi des centaines, nous nous sommes faits attaquer par des vampires, avons défilé sur un tapis rouge dans la garrigue... Et avons quand même couru 40 kilomètres pour ramener 23 balises!
Ce fut une superbe course décalée.
Et nous avons terminé sur la première place du podium
Article Marie L.
Samedi 24 mai 2014
Un très beau trail dans le massif des Bauges : traversées des forêts, des alpages, des prairies, des vignobles savoyards, le bord du lac de la Thuile. ...
Mais avant tout une très belle ambiance entre amis coureurs sous un soleil radieux
Sur le parcours du 23kms :
Romain Paulhe - 2h21 - 11ème scrach
Francisco Ary - 2h28 - 19ème scrach
Nicolas Roche - 2h31
Nadège Cavagna - 2h39 - 5ème féminine et 1ère V1
Philippe Bony - 2h50
Mathieu Lingot - 2h51
Aurélie Raimbault - 2h55 - 10ème féminine
Sur le 73kms, un seul sur la ligne du départ, Raphaël Edenwelt qui termine en 11h31
Article Nadège C.
Dimanche 18 mai 2014
Un petit résumé de ma course « du Viaduc de Millau » 24km pour 400m de dénivelé.
7h30 j’arrive à Millau en famille avec Gaëlle, les filles et mes parents. Je récupère mon dossard avec lequel sont mis un jolie Buff bleu, une boîte de lentille et un petit morceau de roquefort.
8h45 l’heure approche, je rentre dans mon sas de départ Vague 1, j’ai de la chance d’être dans ce sas. Je me place à l’arrière de celle-ci 15000 coureurs au départ, ça fait du monde sur le petit boulevard de Millau !!!
9h00 le coup de pétard retenti avec la musique à fond dans les rues de Millau, c’est parti !!! Il faut jouer des coudes les 2 premiers km, il est difficile de prendre sa foulée. Embouteillage, journée rouge sur le Viaduc vu par « Bison Futé » !!!
Après 5 km relativement plat, je me retrouve sous la pile Nord du Viaduc pour 3 km de montée, une belle montée, je trouve mon rythme et me faufile de gauche à droite pour doubler et garder mon allure. Une petite boucle sur le sommet et me voilà au 1er ravito avant l’entrée sur le viaduc, j’ai tous ce qu’il faut sur moi pas d’arrêt au stand, ça y est le moment t’en attendu arrive l’entrée sur le Viaduc « Magique, Magique »
En plus cerise sur le gâteau, je croise la tête de course en face sur le retour du viaduc, un groupe de « black » avec un petit frenchi qui les accompagne qui dépote pas mal (ça pique les yeux) « ils ont le viaduc aller/retour d’avance sur moi, au moins je les ai vu !!!
Traversée du Viaduc sens Nord/Sud ça monte bien, je reste à 11km/h, le retour descendant 13,5km/h, tout va bien pour le moment.
D’un côté vu sur les causses Aveyronnais et de l’autre vu sur la Lozère, de tout les points de vu magnifique, des souvenirs pleins la tête et pour longtemps, une course qu’il faut vivre absolument pour tous coureurs bitumar ou traileur.
Je sors du viaduc et passe par un ravito ou je ne m’arrête pas « tout va bien » et la un bon raidillon de 800 m ça pique un peu…, je bascule et descente sur Millau à 14km/h pour le début, après survient un autre petit raidillon qui casse le rythme. Je relance dans la descente et survient un coup de mou, il faut dire qu’il fait bien chaud, je regarde mon GPS qui affiche 20km350, « allez » je me motive il reste un peu plus de 4km de descente et un bon faux plat de 800m, ça y est le bar du parc est en vue !!! Plus qu’un virage et l’arrivée est passée, beaucoup de spectateurs sur le dernier km, une haie d’honneur pour les coureurs !!!
Bilan, 2h04, classement 1774 sur 15000 coureurs, moyenne 11,2km/h… je me surprends moi-même après 1 an sans trop courir. Le plus long 13km à la Voglanaise il y a 15 jours, on dirait que j’ai jamais arrêté, mon tendon d’achille semble un lointain souvenir. « Pas de courbature, je peux déjà recourir »
Météo exceptionnelle, beau temps et chaleur au RDV.
Satisfait, surtout qu’il n’y a pas encore la foule dans le sas d’arrivée, on me remet une bouteille d’eau, 2ème arrêt on enlève la puce, 3ème arrêt on me remet la médaille, puis 4ème arrêt le tee shirt finisheur + un sac à chaussures fournit avec plein de petites choses à l’intérieur, de belles dotations pour tous les coureurs.
Ensuite départ à Roquefort pour les visites des caves et un repas bien mérité.
Voilà mon petit résumé, j’espère vous avoir donné envie d’aller courir un jour sur le plus haut Viaduc du monde !!!
Tout ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort !!!
Article Seb Coulomb
Une vidéo de notre coach Bruno au triathon de Québec
1/05 : Grimpée de Laudon : 13.3 km : parcours en montée sur route : 32ème /186 en 1'05'23.
3/05 : Course de Domsure (Bresse) : 9.5 km : cross route + chemin , parcours vallonné très sympa : 14ème / 72 en 38'31.
Christine finit 5ème féminine avec un super chrono de 3h02 derrière les Africianes en tête du classement féminin
Trail dans la vallée du Rhône de 13kms avec 500 de D+
Nadège Cavagna 1ère féminine en 1h
Jean-Baptiste Ghibaudo au départ : "C'était l'ascension du col de vence, challenge des course en montagne. Course très relevée avec la participation de Julien Rancon ; Je fais 26ème, pas facile mais super sympa."
Avec une seule référence sur la distance avec il y a 2 ans en Autriche (3:05:30), après une préparation éprouvante et 2 courses sur route pour tester la faisabilité des objectifs (semi de Bourg et 10km de Grignon), je me sens prêt pour faire tomber la marque des 3:00:00.
Samedi, préparation des affaires, regard sur la météo : « merde il va faire moche avec vent et pluie… »
Dimanche matin réveil 5h, il ne pleut pas : super ils sont toujours aussi bons à Météo France ! En sortant de ma douche, j’ai senti qu’il y avait des météorologues qui ricanaient et me narguaient car il pleuvait des seaux ! Arrivé à Annecy, ça se calmait et avant la course il ne pleuvait plus. La ou les divinité(s) de la course étaient avec nous.
Je me suis échauffé seul parce que je ne suis pas arrivé à l’heure au RDV au stade. « Attention, départ dans 5 minutes ! » Dans le sas de départ tout le monde trépigne, on voit des sourires crispés, tout le monde se jauge, le meneur d’allure des 3h est avec nous. Il ne faudra pas lui laisser trop d’avance sur la première moitié et faire un négative split d’école pour le reprendre sur le retour. J’avais même un plan de course assez précis avec des allures en fonction de la fatigue et du fameux mûr des 30.
Au kilomètre 2 j’ai dépassé le meneur d’allure, au kilomètre 3 j’avais déjà abandonné toute stratégie de course, « on va plutôt le faire à la kényane : à taquet tout du long, en gérant les allures en fonction des sensations ». Après tout il y a pire comme modèle, s’ils gagnent tout ça doit être bien. Donc je suis parti sans me soucier de l’allure, je savais que tant que le gars avec sa banderole 3h00 serait derrière c’était bon. Je remontais donc les coureurs petit à petit, de temps en temps il y en avait un ou deux qui me dépassaient (ce devaient être des kenyans comme moi J). Globalement j’avais une progression dans le bon sens. J’étais sur un nuage ; la course allait être belle. Ma femme et les enfants étaient là tous les 7-8km pour maintenir le moral au plus haut et même assurer un ravitaillement pirate de temps en temps (2x), le luxe quoi !
Comme le tracé fait un aller-retour, un peu avant le semi, nous avons croisé les vrais kényans, ceux qui ne touchent pas le sol. C’est beau à voir des mecs qui courent aussi bien, ça a l’air facile pour eux. « Ah non, pour lui ça n’a plus l’air facile ». Il était encore 8ème mais n’arrivait plus à courir, j’ai essayé un mot d’encouragement au moment de le croiser mais je crois qu’il n’entendait plus rien et ne pensait qu’à tenir jusqu’au poste de secours.
Je suis arrivé au semi assez bien et je n’ai pas regardé mon temps : je suis un kényan, je suis devant les 3h, je n’ai pas besoin de savoir ! Le gars à côté de moi me dit : « ça y est on a fait le semi » je lui ai répondu « tu as raison il ne reste plus que le sprint final ! » Comme il a cru que je rigolais, j’ai accéléré. Il n’a pas suivi. Heureusement parce que c’était que du bluff !!!
Au retour il y avait un léger vent de ¾ face. J’ai donc pris le parti de me planquer du vent derrière et à gauche des coureurs avec moi tant que nous allions plus vite que le ou les gars devant. Dès que ce n’était plus le cas ou que je me sentais d’attaque, j’allais chercher le suivant pour faire pareil. A chaque dépassement je décomptais les places avec une jubilation certaine (on m’avait dit que j’étais 98ème au km 20). Evidemment tout le monde ne se laisse pas faire et il y avait des gens qui couraient aussi à gauche que possible ; et oui, en dehors du goudron, sur le stabilisé, comme ça je ne pouvais pas être à l’abri du vent. Ceux-là ils m’ont bien aidé niveau motivation… Ce qui m’a bien aidé aussi ce sont les panneaux qui annonçaient les postes de secours. Ils disaient en petit : « la défaillance est humaine ». A chaque panneau je me disais : « je ne suis toujours pas humain, je ne suis toujours pas humain ». Le gars qui était 8ème, lui a été humain, je l’ai revu le regard un peu vide à un des postes de secours avec une couverture de survie sur le dos.
En arrivant au 30ème km, je savais que mon objectif de 3h serait probablement atteint. Il fallait juste ne pas fléchir, continuer, ne pas penser à la douleur. Je savais qu’il y aurait un moment difficile bientôt et je voulais ne pas trop perdre pendant celui-ci. Finalement il est arrivé très tard, au 40ème km lorsque le groupe avec moi m’a distancé. Je n’ai pas réussi à suivre, ça m’a mis un coup. Et puis je me suis souvenu que j’étais kényan et qu’il fallait respecter les coups de moins bien pour relancer plus fort ensuite. Puis j’ai enfin vu l’arche d’arrivée, puis les spectateurs qui nous encourageaient par notre prénom marqué sur le dossard (excellente idée !!!), Albane et les enfants sont là aussi, les derniers virages, la ligne droite, le sprint final, la délivrance…
Je finis donc ce marathon en 2:50:37 et en 54ème position. Inespéré par rapport à l’objectif de base !
Un grand bravo à tous ceux qui n’ont pas été humains et une pensée pour ceux qui l’ont été. Merci aux kényans pour leur plan de course ! Merci à tous ceux qui nous encourageaient nominativement et surtout à mon équipe de supporters personnels qui a été remarquable ! Maintenant, récup’ puis place au trail, la boue, la poussière et les singles…
Article Francisco A.
Année Olympique, mais surtout année d'adaptation !!!
L’Entente Athlétique de Chambéry est heureuse de vous accueillir dans la pratique de l’athlétisme sous toutes ses formes !
De la compétition sur piste, les courses sur route, le trail, en passant par le loisir, nous vous accueillons à partir de l'âge de 7 ans.
Je souhaiterais également vivement remercier toutes les personnes qui font vivre ce grand club, bénévoles, adhérents, ainsi que tous nos partenaires publics et privés !
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