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lundi, 22 septembre 2014 09:26

TRAIL DE COMBE BENITE

Dimanche 14 septembre

Le Trail de Combe Bénite de Bernard Périno : 27 Kms pour 2 100m de D+ 

Sous un ciel brumeux le départ est donné à 8h30 depuis le petit village de Granier sur « le versant du soleil » au-dessus d’Aime. Après une brève traversée du village les choses sérieuses commencent avec un peu plus de 1300 m à avaler pour arriver au sommet de la pointe de Combe Bénite. Dès l’arrivée dans les alpages de Pra Spa nous débouchons au-dessus de la mer de nuage, la vue est alors magnifique à 360°, glaciers de la Vanoise, sommets du Beaufortain….mais pas le temps de rêver il reste encore 450m de dénivelé avant de basculer sur le col de Faillè. Un verre de Coca vite avalé et la descente continue jusqu’au Cormet d’Arêches. Le soleil chauffe déjà bien et il faut remonter par la crête herbeuse jusqu'à la Croix du Berger. 300m de D- pour rejoindre l’alpage de Plan Pichu tout au fond du vallon puis par un ancien chemin muletier nous remontons au col de Faillè et cheminons sur le versant Est de la pointe de Combe Bénite qui nous ramènera au lieu-dit Tiabord. Nous retrouvons ensuite le chemin de la montée, s’en suit une longue descente jusqu’au village pendant laquelle mes quadris ont bien chauffé. Enfin l’arche d’arrivée après 4h 31 d’efforts et une 67 ème place. Cela vaut bien une bonne bière que j’apprécie autant que le repas champêtre d’après course.

Un super dimanche avec un parcours exigeant, des paysage splendides, une ambiance décontractée, de nombreux bénévoles et spectateurs le long du parcours qui nous encouragent de la voix et avec leur clarines ! A faire et à refaire !

Article Bernard P.

 

lundi, 21 juillet 2014 21:20

Le Pique Nique de fin de saison 

dimanche, 20 juillet 2014 21:15

Trail de Faverges

Le Trail des Sources du Lac : distance de 29 km avec 1500m de D+

Au départ Fanélie Duboeuf qui bouclera en 3h58

Le Relais des Bauges, en relais à 2 : relais 1 : 22,5 km 1650m D+/1015m D-, relais 2 : 25,5 km 1250m D+/1885m D-).  

Frédéric Perrin (1er relais) et Nadège Cavagna (2ème relais) en remplacement d'Elyse malheureusement platrée avec une belle botte noire Coquingagneront ce relais mixte en 5h07 Sourire

Article Nadège C.

lundi, 21 juillet 2014 21:01

Ultra Tour du Beaufortain

Samedi 19 Juillet 2014

L'Ultra Tour du Beaufortain, c'est long d’environ 106 Kms pour un dénivelé positif d’environ 6400 mètres.

A faire en solo ou en relais de 2 (filles ou mixte)

« Le coureur 1 » effectue la section : « Queige/ Cormet d’Arêches/ Plan de la Lai »  soit 49 km pour 4100 D+

« Le coureur 2 » effectue la section : « Plan de la Lai/ Col des Saisies/Queige » soit 57 km pour 2450 D+

Une difficulté rencontrée pour ce relais était l'estimation des temps lors du passage des différents points de contrôle pour le relayeur, au regard de la dureté technique  de ce trail : des cols à monter interminables, des descentes cassent pâtes dans des terrains rocheux, de l'escalade à faire sur certains sommets, des cordes ....

- Au départ en solo Raphaël Edenwelt qui poursuit le challenge "Raphaël" Coquin ;Mais il a du abandonner malheureusement au 49ème kms 

- Au départ en relais mixte la famille Legron ; Anne sur le 1ère relais et Olivier sur le 2ème ; ils termineront en 24h07

Nadège Cavagna (1er relais) et Benjamin Galland (2ème relais) : 7ème équipe au passage du relais (ils couraient vite les 6 hommes devant Coquinmais 1ère fille des équipes mixtes Complice). Benjamin remontera toutes les filles parties devant en second relais, et "grattera" la dernière à 3kms de l'arrivée grâce à sa très belle descente des Saisies Sourire 

Benji et Nad remportent le podium mixte en 15h45 Sourire une très belle photo sur le site de l'UTB à l'arrivée mais impossible de la copier !!! (je vous laisse aller la voir directement)

Article Nadège C.

dimanche, 20 juillet 2014 20:28

Le Tour des Glaciers de la Vanoise

Plus qu’un défi sportif exceptionnel, le TGV est un événement convivial autour du trail dans un vrai esprit  “Montagne".

Un trail où la beauté du parcours est à la hauteur de sa difficulté !

73 kms avec 3800 D+

Ary Francisco 11h52

Emilie Comio 12h41 5ème féminine et 2ème sénior Sourire

Philippe Bony 12h41

Aurélie Rambault 13h41 et 10ème féminine Sourire

Nico Roche 13h41

 

et sur le format 22 kms avec 1400 D+, Nicolas Borlet en 3h11

Article Nadège C.

lundi, 21 juillet 2014 20:15

Inter Lac

Dimanche 20 Juillet 2014

Première édition de cette nouvelle course proposant plusieurs courses avec d'innombrables points de vues sur les 2 lacs de Savoie.

Plusieurs distances proposées avec une arrivée commune les pieds dans l'eau sur la plage du Bourget du Lac

Isabelle J et Gilbert P en 5h31 en duo sur le 40 km
Valérie B en 2h10 en duo sur le 17 km
Sylvie Négro 2ème féminine sur le 40 kms Sourire
 
 
 
 
 
 
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Article Nadège C.

 

dimanche, 20 juillet 2014 20:05

Cross du Mont Blanc

Parti 1h plus tôt que prévu en raison des annonces d'’orages pour la fin de la journée, je me suis élancé sur ma 3ième participation au cross du Mont blanc ce samedi 28 juin à 7h30 sur 23km avec un dénivelé positif de 1454m.

Je crois que c'’est la plus dure édition.Un final véritablement explosif avec un mur menant à la ligne d'’arrivée.

Pour un résultat de 3h54mm30.

Merci au club pour la veste et à nos partenaires

Article Marc D.

 

dimanche, 20 juillet 2014 19:18

Grand Raid du Queyras

 

PETITE CHRONIQUE D’UNE LONGUE DISTANCE de Gween

Grand Raid du Queyras - 135km - 8500m D+

 Voilà, une bonne semaine que je me demande ce qui m’a pris de m’inscrire à un truc pareil !!! 132km avec 8300m de positif. Malgré mes airs un peu sur de moi, j’ai comme une montée de stress qui s’amorce. Une distance pareille, je n’ai jamais couru ça ! Moi !

Quand je commence à récupérer un max d’info en un minimum de temps, c’est que la pression monte. L’impression de pas être à la hauteur, et de pas être suffisamment prêt du tout. Tous les domaines y passent : « Que faire la dernière semaine ? » « Quoi Manger ? », Les régimes dissociés, 1, 2, 3… je compte plus les sites consultés pour savoir ce que je dois manger avant, pendant… Les derniers entraînements, les envies, les sensations… Chacun y va de sa petite expérience !!! Mais finalement je trouve un site qui me plaît bien : la mise en page surement !?! Je suis le descriptif à la lettre, peut-être un peu trop, mais avec cette anxiété à ne pas reprendre du poids avant la course… les féculents, j’en mange pas souvent, alors j’avais un peu peur de leur mutinerie sur la surcharge. Bref…

Stress faisant, à deux jours du départ, je change de site internet, et commence à m’interroger sur ce que je dois manger (enfin, manger, manger, c’est un bien grand mot !!! On va dire s’alimenter…) pendant la course. Alain Roche, j’en ai entendu parler, alors je vais mater son site plein de conseil. Les arguments sont bons, simples, sensés et cartésiens, bref comme moi, et surtout ce qu’il fallait pour me rassurer un peu. Tout un programme son programme, mais faire mes boissons, mes barres, mes repas, etc. etc., Là concrètement, j’ai plus le temps ni de les faire, et encore moins de les tester. Alors j’opte, entre l’expérience (la mienne), et l’expérience (la sienne), et aussi un peu de chance. Parce qu’au jeu de l’alchimie gastro-intestinale, on ne gagne pas forcément à tous les coups sur un ultra. Vous devinerez jamais, parce que moi j’étais loin d’imaginer ce que j’allais finir par manger pendant cette longue journée de Course à pied.

Attention, je vous donne ma recette, mais là il faut mettre un bémol à tous les étages, parce que personne est fait comme personne. Alors si vous avez l’intention d’essayer, testez avant votre premier 100km, c’est beaucoup plus sérieux que de faire … ce que j’ai fait !

Donc, reprenons, les boissons : de la poudre magique pour les glucides (punch power thé à la pêche, et oui qui l’eut cru : j’ai couru tout le printemps avec ça, et ça me va nickel), mais je décide d’ajouter une pincée de sel pour la contraction musculaire et l’assimilation de l’eau, et 2 citrons pressés pour les antioxydants. Mince, plus qu’un tiers de boîte « thé pêche » à la maison, et rien à 100km à la ronde de Chambéry. Je les ai tous fait : Sport 2000, Véloland, Activa, Worden, Vieux campeur… J’ai finalement trouvé aux fruits rouges, à Espace Montagne à Grenoble. Dans le cumul des incertitudes, j’alimentais mon état de… comment dire… On verra bien si ça passe !!! Ca donc, c’était ma boisson énergétique de base, moitié testée, moitié inventée. Une seconde boisson, à base de cachet d’Electrolyte» GU, (une marque que j’ai découverte grâce à leur gel « expresso Love », non je déconne pas, mais j’y reviendrai plus tard). Jamais testée, mais y paraît que c’est bon pour l’absorption…

Les compléments glucidiques : des gels, oui mais pas trop et pas n’importe lesquels… enfin, presque. J’ai testé ce printemps les « GU », franchement, c’est pâââââââteux, mais pas dégueux. J’ai remarqué, bienheureux, que ceux-là ne me mettent pas le ventre en vrac, et surtout… les «  expresso Love » : un petit goût de capuccino en pleine course, franchement, ce n’est pas déplaisant. Mais connaissant la tendance à l’écœurement, j’ai aussi « trois baies », « Chocolat Framboise »… Mumm, ça promet.

Les compléments métaboliques : La sporténine, que je ne présente plus !!!

Les repas salés : Et la découverte du siècle, elle arrive. Je lis sur le Site que l’apport en BCAA et Lipides mono et poly insaturés est essentiel pour la régénérescence cellulaire, tant au niveau des fibres musculaires que de tout le reste. Et autant dire que sur la distance qui m’attend, tout va en prendre un coup. Des amandes, de la pâte d’amande, etc. etc., voilà ce qui est recommandé. Oui mais moi, le sucre, j’en aurai assez mangé comme ça, alors je choisi : le beurre de CACAHUETES !!! Je programme mes ravitaillements avec du beurre de cacahuètes, du miel ou du sirop d’agave, et des tranches de dinde… Plus personne ne doutait de mes qualités culinaires jusqu’à aujourd’hui !!!

Et maintenant y a plus qu’à voir comment ça va se passer, et surtout passer !!!

 

Dans le tumulte de mes questionnements, heureusement j’avais trouvé à l’issu d’un appel à l’assistance une équipe de choc : Benji et William, deux étudiants à moi, que j’ai trimbalé un peu partout : raid, trail, nuit en igloo, itinérance kayak, canyon, et même en rock n’roll…

 

2 derniers jours avant le coup de sifflet, et je fais mes préparatifs : les fringues, la lampes, le matos obligatoires… Je fais mon pain d’épice maison : trop sec ! Je fais un p’tit gâteau au chocolat pour mes assistants : farine de Châtaigne, farine de tapioca, poudre d’amande, chocolat corsé… j’ai oublié le sucre ! (pas terrible). Je fais un gâteau de semoule… pas très mangeable… bref ça tourne pas rond.

 

Voilà, vendredi, on prend la route pour le Queyras. Je récupère Benji à Chambéry, et William nous rejoint sur place. Je récupère ma poudre à Grenoble, et c’est parti. L’anxiété aidant, ça fait deux jours que je ne suis pas passé par la case « popo », et ça me gonfle un peu…

On arrive à Aiguilles, on s’installe. Récupération du dossard et Briefing d’avant course. Oulala, ça me semble bien artisanale tout ça. Mais c’est pour ça qu’on aime les sports de nature !!! On écoute la messe, pas trop solennel, et on découvre les modifications « prévues » du parcours. Et oui y a trop de neige encore, et c’est dangereux. En revanche on apprend aussi que suivant la météo, d’autres modifs sont à envisagées en cours de route. Quand on passe 6 ou 7 fois à plus de 2500m d’altitude, fallait qu’en même s’y attendre. Ah tiens, les chaînes à chaussures ne sont pas obligatoires maintenant… Pourtant j’avais bien galérer pour en trouver (au début de l’été !!!). Après ce temps d’information, la foire aux questions. Ce grand blond devant moi, qui arguait d’une grosse pratique de trail et qui posait mille questions : « Et le Balisage ? », « C’est balisé comment ? » « C’est toujours la même personne qui a balisé ? », « Est ce que c’est la même logique de balisage partout ? », « et aux intersections ? », et machin et truc, et bidule… non mais, il a jamais couru ou quoi !!! Moi je voulais juste savoir si on pouvait planter la tente !!!

Dernier repas, pâtes au thon, Curly, noix de cajou, et gâteau de semoule (si, si, j’en ai mangé quand même)… Je briefe mes ravitailleurs, suiveurs, assistants et néanmoins néophytes : Les cartes, les ravitos, les textiles en plus… J’ai géré un max de trucs en amont, pour que leur tâche soit au plus simple : une petite liste à chaque point de passage, des couleurs différentes, des codes avec légendes, des bonbonnes d’eau, et un presse-agrume entonnoir pour les citrons. Je prépare mes brolles pour le lendemain, mon sac est prêt depuis 15 jours, j’enlève juste les chaînes à glace, dernière vérif : pas d’épingles, la loose. Je quémande, j’en trouve trois, ça ira bien. De toute façon, avec mon manque de sommeil de cette semaine, mon mal de crâne, et mon ventre qui n’en finit pas de ne pas expier… je risque de pas aller bien loin ; bref, ça suffira bien !!! Allez au lit !

Dur dur de trouver le sommeil dans mon camion, dans mon caisson alors que le bas ventre est compact, et la tête en vrac. Un Efferalgan, pour la tête, et y a plus qu’a espéré que le reste passe avec, en tout cas avant 4h du mat. Je règle le réveille, je doute encore, avec le peu de sommeil… Manger 3h avant le départ, c’est sonner à 1h du mat, il est 22h passé…que privilégier ? Le dodo ou le tempo ? J’opte pour le Dodo, je suis KO… Réveil à 3h15 AM.

1 AM : Milieu de la nuit, envie de pipi. Aller tant qu’à faire : un bout de cake au chocolat sans sucre, un bout de pain d’épice trop sec, un peu de semoule au lait et au raisin…ben dis donc quelle capacité à manger n’importe quoi… mais bon c’est que du bon, y paraît que le bio…et en plus c’est dans le tempo. Re-dodo…

3.15 AM : Sur une musique de F. Sinatra, My Way, le réveil… Mal dormi, mal de tête, l’estomac lourd, et le colon aux heures de pointes. Toc, toc, ça cogne. J’ouvre la porte latérale, c’est William : « on commençait à s’inquiéter ! » et moi je commençais à sérieusement me dire que je ne devrais pas y aller. Je me suis coucher tout habiller, fin prêt, alors ce n’est pas maintenant que je vais reculer. Vite, vite, derniers préparatifs, les chaussures, la lampe, les dernières recommandations… les bâtons ressortis pour l’occasion et du PQ. Au bord de la rivière, rien à faire… ça va être galère.

3.50 AM : Sas de départ, je me faufile je reste persuader au fond de moi, que j’ai rien à faire derrière. Je regarde mes concurrents, adversaires, ou partenaires d’une journée qui s’annonce longue... ou courte ça va dépendre de pas mal de choses. Un Mec tout habiller salomon, un autre sans bâtons, un encore avec un sac de fille… et moi, le ventre dur dur dur… la fine équipe. Devant moi, il saute sur place, il s’échauffe probablement, pas de bâton, l’accent clairement fanfaronnant du sud-est, le dossard dans le dos, le crâne rasé, un tatouage au mollet, un air de triathlète, ça me rappelle quelqu’un, un Bozebec… bref passons…

4.00 AM : 3…2…1…départ !!! Et ben, ça part vite… 132km à ce rythme, faut être barge… mais bon quand on est triathlète, du sud, avec un tatouage au mollet, et sans bâton on doit douter de rien !!! J’accroche, le plat de départ fais trois bornes, on verra bien la première montée sur les piste du Mont Gilly, ça va bien se calmer. On est 4 devant… à non 3. Le triathlète, le sac Rose en p’tit short moulant, et moi. Abriés, je récupère les bâtons tendus par William, ou peut être benjamin, impossible à dire… les pistes de ski, et c’est parti pour les premiers mètres de dénivelé. Je joue du bâton, je me cale derrière Mr Marseille et banlieue, je suis avec Sac rose. On cherche un peu, pas trop de balisage, c’est pas grave, c’est tout droit, c’est au sommet la première étape pour le lever du soleil… et c’est beau !!! Le rythme est finalement cool à la montée, les mains sur les cuisses, je lui demande si c’est un choix, l’absence de stick. Il me dit les récupérer à Guillestre, au 73ème km… ambitieux le garçon !!! Au-dessus, je passe devant, ça met son beuf sur le crâne rasé, et pause pipi pour sac rose. Je pars sur les crêtes en solitaire pour quelques secondes. Mon échappée déplaît, immédiatement, le sudiste me repasse devant, pas pour aller plus vite, juste pour être devant. Je regarde son dossard nominatif : S. Nain… ah oui d’accord je comprends, vue la taille, le style, l’origine géographique et le nom, y a un problème d’ego, c’est sûr !!! Tu veux être devant, ben vas-y, moi, avec mes bâtons, je suis pas pressé du tout, mais alors pas du tout. La première descente : c’est qu’il attaque le bougre, alors que derrière, pause pipi, n’est pas revenu. J’enchaîne, je teste, je déroule, je calme, a quoi bon, à 12 km du départ, on va quand même pas s’énerver. De toute façon, alors qu’il a l’air de tout donner, je suis sur la réserve, alors si jamais au bout de 130 km ça se joue à la dernière descente, j’en connais un qui va voir mes semelles… bref, ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Il reste juste 7300m de dénivelé à faire …

6.00 AM premier ravitos à 19km, les p’tits sont là, les gourdes prêtes, le cachet de sporténine, tout va bien je peux avoir confiance. On continue avec Seb… Mais là, la donne change un peu, ça remonte, et je m’ennuie à le suivre, je passe devant. Je le largue un peu. Jolie réserve naturelle, espace protéger, des névés, ne pas sortir des chemins, les gardes du parc sont là… Je prends de l’avance sans en chercher. A chaque montée l’écart se creuse avec Seb Nain, et sac rose reviens sur lui.

7.30 AM : 29km. Gourdes, et casquettes, et une p’tite cuillère de cacahuète. Eh les gars, les pots ouverts quand j’arrive s’il vous plaît… Arrête Gwen, t’es un peu dur avec eux… mais bon, c’est quand même mieux !!! Pause pipi, ça pas de problème ! Et sac Rose qui s’arrête aussi. Je l’attends jusqu’à la dernière goutte, et qui c’est qui nous repasse devant : C’est Mr Ego. Bref, j’enquille, je le suis, on est 3, tout va bien. Il se trompe, je le rappelle, il me recoupe la route pour être devant ; qu’à cela ne tienne !!! Si ça lui fait du bien…

4km de plat, faut plat, il envoie, le goret. Il est barge, c’est que ce n’est pas fini notre épopée… et puis attendons la montée… avec « sans ses bâtons »… Et ben ça n’a pas raté. Ça monte, et ça monte bien. Pour être sûr de faire la transition entre son accélération et la dénivellation, un p’tit gel « Expresso Love », après tout 8h du mat, c’est l’heure d’un p’tit café. Clic clac, je clips les bâtons, et c’est la dernière fois que je verrais notre stickless-mountain-runner… Une terrasse, je tente une pause popo, 5 minutes à tenter l’impossible… disons bien dur pour gagner 100gr. Sac rose arrive sur la dernière poussée. Je m’excuse du manque de civilité, mais dans ces moments-là, chez moi, y a pas de dignité à faire valoir. Je repars avec lui, les jambes vides de sang… accroupi, c’est pas terrible pour la circulation. On échange rapidement sur mes problèmes de transit, et on reprend le périple. « Blablabla, c’est parti vite…il est sans bâton… c’est beau… comment tu t’appelles ? » « Domnin. »  « Pardon ? »  « Domnin ! » « Ah ! Tiens ! Moi c’est Gwen ! (comique non !) ». On papote, ça redescend, finalement Domnin au sac rose à bien l’air sympa. Je me ferais bien quelques dizaines de bornes avec lui.

Ceillac km 53 : j’arrive 10 secondes avant mon nouveau pote, mais l’efficacité de mes p’tits ravitailleurs me donne 2 minutes d’avance sur le départ… Franchement 2 minutes, on s’en fout… si ça se joue à ça à la fin, y a pas de mérite… et puis de toutes façon, moi la fin j’y pense pas encore… Ce à quoi je pense c’est mon ventre, et cette montée qui m’obsède après Guillestre, après le 73ème (tiens la Savoie…) : 1600m de dénivelé en une fois, avec une étape de 27km sans ravito… gardes en sous le pied, et surtout la tête vide, Gwen…

Et là je me sens des ailes. J’ai mon rythme, pas de pression (ou presque, si on fait abstraction de ce qui se passe au niveau de la ceinture). Je profite de cette portion de 20km avec du beau temps, tiens ça se couvre un peu, des points de vue magnifiques, des sentes, et des hors-pistes, des falaises, des crapahut, de la glaces, ça passe… la crête, je suis au-dessus, et la fameuse descente avant Guillestre, du pur bonheur… une p’tite crampe à l’adducteur, attention on s’emballe, gère la relance sur le plat, pas d’excès sinon c’est l’arrêt. Guillestre, ah Guillestre. Du beurre de cacahuète, de l’agave, de la dinde… Mumm !!! Et je pars avec le MP3.

Et c’est reparti ! William m’accompagne sur Les premiers km de La montée, ça fait du bien de pouvoir se plaindre un peu… non je déconne. Je lui montre le paysage…  « Regarde les jolies cascades !!! ».

Le GR reprend, je vais me retrouver seul pour l’étape de la peur… Les oreillettes au MP3, du Rock dans les écouteurs, deux trois déhanchés en quittant Willy et Benji, et j’attaque de bonne humeur…

1600m de D+, et tout va bien, bon rythme bon pas. Je relance de temps en temps, ça va, ça va. Je surveille le cumul à l’altimètre, pas à pas, ça grimpe. Un p’tit coup de mou à la sortie du bois, pas sûr d’avoir assez d’eau jusqu’au ravito improvisé par l’organisation, et la fatigue qui s’insta lle… les heures de sommeil de retard sur la semaine passée se font sentir, et quelques doutes sur le plaisirs s’immiscent dans mes pensées… et ce F. Sinatra, son plaintif, attaque le mental… La cabane, des gens, de l’eau, la dernière gorgée à point nommée. Une p’tite pause. Toujours sympa ses bénévoles, le cœur rieur et le compliment encourageant. « un p’tit thé chaud ? », « Un café plutôt, si vous avez ? Au risque de vous paraître difficile ! », Faut dire qu’après 13heures et 6000m D+, j’ai un peu le droit !!! Et là, juste ce qu’il me fallait, de la caféine plein les narines, un excitant dans le sang. Ça réveille, ça relance, ça réchauffe… Cooooooooooool !!! Et c’est reparti, personne derrière, je ne sais pas du tout ou en est la suite, tant pis, ou tant mieux !!! J’avais dit : la course commence au 100ème, pas avant, et on verra bien !

Un col, un replat, un re-col un re-replat, les chalets de Furfande, et les marmottes qui sifflotes… et devinez quoi, une p’tite pause, enfin, de quoi perdre encore du poids que je traîne depuis trop longtemps déjà. Dix bonnes minutes en appui sur un caillou, et voilà, au moins 400gr, désolé pour les détails, mais ça compte pour le tour de taille, et surtout quel soulagement. Je repars, FIER de moi !!! Des bourrasques, un peu de pluie, et quelques grêlons… oups ma casquette, par deux fois quitter ma tête a failli. Faudra penser à reprendre le beuf à l’étape suivante… et le kway, tout neuf, dans le sac ?!?, ben non, ça à l’air de se dégager ! Et ça y est je suis au-dessus du méchant dénivelé, ça va redescendre, alors ce n’est pas maintenant qu’on va s’arrêter ! Alors que là-bas, au village que je ne vois pas encore, m’attends le passage des 100 !!!

ARVIEUX, le début des 32 : Dans ma descente, qui je vois, qui j’entends ? C’est mon Willy chéri, venu à ma rencontre. Franchement des étudiants pareils, c’est le pied !!! On arrive au village, Benji aux aguets avec ma dinde, mon peanuts butter, mon cachet, et mon miel, et, et, et l’odeur d’une petite soupe maison... Quel délice !!! Comme quoi d’un tout petit rien, on peut éprouver des grands biens !!! Tiens un stand, venez goûter mes produits, pour l’effort c’est trop fort !!! Blablabla !!! Oui ben moi avec mon beurre de cacahuètes et ma mixture maison, je suis arrivé jusque-là, et ce n’est pas maintenant que je vais faire un essai sur un truc que je ne connais pas ! Alors, Là, tout de suite, aussitôt dis, j’ai pensé en mon for intérieur, que ça m’allais bien de dire un truc pareil. N’empêche que ma mixture, après 14heures de course, et bien elle tient la route, et moi, la cadence !!! Bref passons, arrêtons les essais, et continuons. Bien sympa ces bénévoles !!! 32km, le soulagement, et pourtant…

Je relance sur le plat, marchouille d’un bon pas dans la montée, et là un p’tit balcon joueur sous les pieds, 5 km qui passe bien. Et…

L’erreur, la grosse erreur, excès de zèle ou trop content d’être arrivé là. Moi qui disait que je finirai au mental, et bien c’est le mental qui a été attaqué. Quand on est fatigué, épuisé, et qu’on n’a pas étudié le profil de la suite, on espère toujours que ça va bien se passer. On espère que ça ne va pas remonter à 2500m d’altitude, on espère que le traceur nous a fait une faveur en se disant que la fin est plus facile, on espère à chaque replat, chaque virage, chaque sortie de bois que ça va redescendre. Mais ça ne redescend pas. On s’énerve, on fabule, on s’arrête, on comprends pas. Et pourtant c’est pas compliqué : quand on sait pas ce qui va y avoir, et qu’on se la joue « je découvre, c’est plus que du bonheur », et bien on n’est pas prêt à encaisser !!! J’enchainai les déceptions de voir ce sentier toujours monter. Et en plus, je me suis tromper de distance sur les deux dernières sections… sale gosse, va ! Bref, le Lac de Soulier, pas apprécié, 4km de descente jusqu’au dernier ravito. William, encore là, à m’attendre dans la descente ! «Et ben t’es attendu !!! » Et v’là t’y pas qu’une grande blonde élancée, sportive et très jolies de surcroit m’attend et m’accompagne sur quelques centaines de pas. Et ben on peut dire ce qu’on veut, mais la testostérone ça sert à quelque chose, surtout dans ces moments-là… Le ravito, je me retourne, pas le temps de sortir un papier crayon pour prendre son numéro, elle est déjà reparti… mince.

Là, la fatigue est bien là, et les jambes titubent dans les pentes fortes, mais j’ai toujours la foulée correcte à plat, en descente et en faux plats montants, étonnants. J’ai déjà fini des 40km, en pire état. Même pas mal, juste fatigué. Benji me propose de changer de chaussures, mais là, je sais que si j’enlève quoique ce soit sous ma plantes de pieds, je risque d’enlever le derme qui va avec…

Re-une-p’tite-soupe, un p’tit gars d’une douzaine, avec son bouillon aux vermicelles… c’est qu’il arriverait à m’attendrir se minot ! Je traîne un peu, je demande si ils ont des nouvelles de la suite… 1h30 que je suis passé à la casse déserte, et pas de second !!! Tant mieux, parce que je le reconnais, je suis hors course dans ma tête, j’y suis plus et j’ai plus qu’une envie : que ça se finisse ! Je commence à avoir du mal avec le citron, et les gels c’est définitivement mort. Je demande la suite à une bénévole infirmière qui va passer le reste de la nuit ici… quel courage. Elle décrit, j’ironise, dans mon souvenirs c’était plus court, moins dur, plus roulant, la fin quoi !!! Tintin, elle avait bien raison.

William m’accompagne sur cette dernière portion. Dix minutes de montée en marche rapide, le panneau des 15km restants, et là, EURÊKA-KA !!! Oui, quand on a de l’avance comme ça, ce n’est pas parce que c’est la fin, qu’on pas le droit de savourer un instant attendu depuis l’aube. Quinze minutes de pause, dans les sapins, pas une feuille pour s’essuyer l’arrière-train mais, des cailloux (pour ceux qui connaissent le Spitzberg, vous comprendrez ; pour les autres certaines choses ne se racontent pas, elles se vivent). Je demande à Willy de m’attendre un peu plus haut, et là je vous raconte pas… et ben si parce que ça vaut le coup !!! Gwen, allongé type transat, sur les coudes, les jambes en position gynécologique, et vas-y gaiement. Quand je vous écris ça, bien assis dans mon avion, je me dis quand même qu’on vit, en ultra longue distance, des moments de régressions certains… Bref, 500-600gr, pour ceux qui ont fait le compte depuis le début, courir 117km avec 1kg qui vous sert à rien, et qui vous pète les reins, c’est une sacrée perf !!! Passons…

Première objectif délire atteint, je double la dernière du p’tit parcours (58km), partie de Guillestre à 9h du matin. Il est 21h30 !!! Cqfd ! Je discute, je l’encourage, et mon William qui doit se demander pourquoi je m’arrête encore… (ben en fait parce que j’en ai marre de courir, c’est tout !). Je m’étais dit que ce serait chou de finir avec elle… avant de me rendre compte que Sylvie était encore à 14km de la ligne d’arrivée. Non, non, mon côté fleur bleue ne fait pas le poids face à mon côté « j’en ai plein le cul » ; Et sans mauvais jeu de mots, s’il vous plaît !!! Et on repart avec Willy. Premier sommet de la dernière section… on est bien à 2400m à nouveau !!! Ça descend, les pompiers, un feu de camp, des encouragements, une p’tite blagounette. Non, non, j’ai pas envie de repartir, mais bon ; Plus vite on remboîte, plus vite j’en termine… Elle avait raison mon infirmière ! Je le savais j’aurais dû regarder le profil avant de repartir. Et persuader que s’en était fini, et ben non, ça remonte !!! Les derniers signaleurs, loupiottes au front. Encore quelques échanges histoire de faire passer le temps que je rallonge volontairement. Et la descente finale, ou « quasi », c’est le quasi de la p’tite bénévole sur ce dernier sommet qui me déplaît…

Et donc, enfin, ça descend. J’avoue à Willy que j’ai mal sous les pieds, ça brûle !!! Mais bon allons y gaiement. C’est pentu, ça glisse, mais ça descend. Point de ravitaillement en eau : une table, des bouteilles, et personnes… bon ben on va faire comme à la maison. Je vide mes gourdes de mixture que mon estomac de peut plus supporter. Je crois que c’est le citron, l’ulcère est pas loin !!! Bref je rempli d’eau à bulle, ça passe mieux. Et William avec ma pauvre lampe de secours à la main me laisse là, pour mes derniers kilomètres en solitaire. 6,3km, c’est marqué sur le panneau !

Le « quasi » commence ici, faux plat montant, descendant, remontant, redescendant, et re-remontant, c’est d’ailleurs d’un p’tit remontant dont j’ai besoin… j’imagine un beau buffet d’arrivée !!! Je trottine tout le long, relance, et attaque dans la descente, ça sent la fin plus que jamais.

Aiguille, les lumières du village au loin, la tente d’arrivée et ses projecteurs juste avant, puis en dessous, puis derrière…mince alors, j’ai dû rater quelque chose…ben non, le balisage est devant moi. Je courbe sur les derniers lacets de descente, un homme en noir annonce mon arrivée, les premières maisons du village, et la tente d’arrivée qui s’éloigne derrière moi ?!? Un tour dans le village en prime, la place du centre et 5 ou 6 gonzes entrain de siroter une bière à une terrasse, les escaliers, et, et, et, Benji qui vient m’attendre à 500m de l’arrivée. On traverse la route, le stade du départ, les flammes, l’arche, BIP !!! 23.21 PM, soit 19h21 de course.

L’interview, superbe je parle au micro, 10 bénévoles autour de moi, mes p’tits ravitailleurs… Et un tee-shirt FINISHER, mérité, c’est sûr !

Je remercie tout le monde, mais j’irais bien m’assoir. Les gens sont assez compréhensifs dans ces moments-là. Je vais au ravitaillement d’arrivée, m’assied, et la pauvreté du buffet est en corrélation directe avec ma capacité à avaler quoique ce soit. On me parle de saucisses, les braises du barbecue fument encore ; Mais non, y en a plus. 19h de course, 135 km au final, et la misère côté arrivée…Mais benji à mi les bières à la rivière, et ça c’est quand même le panard. L’organisation en avait aussi quelques-unes, mais je me suis arrêté à la 4ème : le malt, c’est bon pour le récup’. Je tente une dernière exigence, non pas de vainqueur, mais de mec qu’à galérer pendant 19h (bon en réalité 4h, les 4 dernières) : « Une p’tite douche ? », « Non, c’est fermé ! »,  « oups ! ». On me donne finalement la clef de la salle polyvalente du village, en me disant qu’il y avait une douche… que dalle ! Un lavabo pour se décrotter, et au lit !!! Pas dormi, mais content que ce soit fini, et bien fini !!!

  

Article Gwen M.

samedi, 28 juin 2014 12:37

Les nouvelles vestes du groupe HS

 

 

 

vendredi, 27 juin 2014 12:33

Les derniers résultats de Jean-Baptiste Ghibaudo

 

Le 15/06 je suis allé faire le championnat de France du kilomètre Vertical à Bourg Oisans. C’était pas facile, j'ai eu du mal à me mettre dans le rythme. Je fini loin en 43'37" en 56ème position.

Le 21 et 22/06, j'ai fait un kilomètre vertical le samedi et un trail de 22km le dimanche. Sur le KV, j'ai eu les mêmes sensations que le weekend dernier: pas top. Je fais 27 en 55'.

Sur le trail, j'ai mieux réussi, (merci la descente^^) je fais 3ème Sourire loin derrière les machines... Résultat sur le weekend je me classe 2ème. Prochaine étape: Ice Trail Tarentaise. 

Article Jean-Baptiste G.

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