La Chambérienne
le 28 octobre 2012
Météo : annoncée fraîche », dommage, je n’aime pas le froid. « Décalage horaire : pensez-y. Une heure de plus à dormir », ça c’est un bon point !
Le réveil est toujours délicat avant les courses : « pourquoi j’y vais en fait ? » Autant dire qu’avec les 10 cm de neige à la maison et Fred qui me demande si je veux pas aller skier avec lui, ça facilite pas. Mais la nuit a été bonne et puis « inscription = on y va et on fait ce qu’on peut ».
Alors c’est parti d’Albertville.
Effectivement pour une fois Météofrance ne s’est pas trompée : neige et vent au rendez-vous, ça donne une ambiance particulière que je ne connaissais pas encore en départ de course, vu ma courte expérience. Je suis contente de voir qu’il y a du monde de connu au départ. Et tout le monde se pose la même question : « je prends 2 ou 3 couches ? », mais personne ne fait pareil : entre celui qui part en short/T-shirt sans eau ni gants, et ceux qui partent avec 2 T-Shirts, 1 polaire, 1 coupe-vent, gants, bonnet (peut-être même un anorak dans le sac ? J)….
Rapide échauffement (trop rapide ?) et go.
Et oui, échauffement trop rapide : les premiers km de plat dans Chambéry ne sont pas vraiment agréables, et la première montée non plus, même avec les encouragements de Julie et je ne sais pas qui d’autre (pas eu le temps de regarder assez bien) en début de montée. « 4ème fille ! » qu’elle me dit : cool ! Sauf que je me fais dépasser par 2 filles 300m plus loin… Pas cool.
La première bosse je me contente d’essayer de prendre un rythme : les sensations ne sont pas là (ma petite déchirure à la jambe est un peu anesthésiée par le froid, tant mieux du coup ça me gène moins), mais je me régale de l’ambiance hivernale ! Belle ambiance, rien que pour ça j’ai bien fait de venir ! Bon, si je pouvais accélérer un peu ce serait encore mieux…
Je ne m’arrête pas au premier ravito : je commence à rentrer dedans, et puis j’aperçois une des 2 filles qui m’avaient passées dans les marches du début… Elle monte à un rythme pas vraiment fou, et je sais qu’en général j’ai mes chances en descente. Alors je reste dans ses baskets dans la montée sans trop forcer et hop ! Je la double dans une descente. Comme espéré elle ne suit pas. Ca donne du baume au cœur, alors même dans les montées ça va un peu mieux.
D’après un bénévole je suis 4ème fille. Dans la 2ème (3ème ?) bosse je reste un moment avec 2 ou 3, dont le « short T-Shirt » (quand même, je me demande s’il a regretté…). Je me commence à me sentir de mieux en mieux, et l’ambiance blanche met de bonne humeur ! Et là je me dis « c’est beau et agréable de courrir dans cette petit tranchée dans la neige ! Mais ya forcément un gars qui doit ramer un peu pour tracer devant… J ». Dans la dernière montée je vois devant moi … la 3ème fille ! Même topo que l’autre : je reste dans ses baskets dans la montée en attendant la descente. Je la double en fin de montée et pense « cool, je suis 3ème ! ». Et là elle m’encourage gentiment et me dit « allez bravo tu es 4ème fille »…. Ah ? 4ème ? Euh… d’accord. Alors il reste plus qu’à faire son possible dans la descente, mais j’ai comme le sentiment que la 3ème est loin.
Dernière descente : ça glisse ! Moi qui avait envisagé d’aller skier aujourd’hui… mais c’est moins pratique en baskets quand même (même avec des baskets spéciales pour bien glisser) ! « Courage, il reste 1,3 km ! ». La je ne peux pas m’empêcher de demander « elle est loin la 3ème fille ? » « Oui, elle est loin… ». Bon alors, on va terminer sans se casser une jambe.
Et voilà, arrivée au gymnase. Vu la forme du jour je m’attendais pas à une course éclatante, mais la 4ème place me va bien, et sans regrets vu l’écart pour le podium ! Et autres bons points supplémentaires pour la journée (en dehors de la jambe qui m’a fait le plaisir de ne pas trop me gêner) : je retiens la belle ambiance hivernale, la soupe chaude et les premiers pas de course aux côtés de l’EAC (non non, sans hypocrisie…)! Et bravo à tous ceux qui ont couru (qui ont performés ou non), ou encouragé !
Résultas du groupe :
- sur le 10 kms Stéphane Roudnitska - 48' et 10ème au scrach Jean-Pierre Matecki - 51' Romain Paulhe - 52' Christian Perrot - 53' et 1er V2 Cédric Durand - 53' Manu Guyet - 54' Nicolas Leroy - 55' Bertrand Pauly - 55' Lucie Raimbault - 59' |
- sur le 21 kms : Victoire de Bruno Freudenreich en 1h37 Thierry Lippi - 1h44 et 5ème au scrach Jean-Baptiste Guillot - 1h55 Elise Derancourt - 2h15 et 4ème féminine et 3ème Sénior Fanélie Duboeuf - 2h23 et 1ère V1 Maria Lamour - 3h01 |
Article - Elise Derancourt